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Résultat recherche élargie à: relation de l''individu avec la société

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Résumé
Tous pour un, un pour tous, il fut un temps où la solidarité de classe ressemblait peu ou prou à la devise des Mousquetaires. Or, plus encore qu'elles ne se creusent, les inégalités sociales se transforment et changent de nature. Alors que les inégalités de classes structuraient les conflits, les mouvements sociaux, la vie politique, les identités collectives et les principes de la solidarité, aujourd'hui, les inégalités se multiplient et s'individualisent. Nous sommes tous inégaux et singuliers. Comme le constate François Dubet, les inégalités nous séparent plus qu'elles nous rassemblent. Nous nous sentons privilégiés, défavorisés, discriminés ou méprisés "en tant que": en tant que salarié, en tant que précaire, en tant que jeune, vieux, femme, immigré, etc. Ces inégalités multiples sont d'autant plus douloureuses que l'adhésion à l'idéal de l'égalité des chances, nous conduit à être responsables de ce qui nous arrive et à penser que les autres "méritent" les inégalités qu'ils subissent. C'est à l'analyse de ce nouveau régime des inégalités qu'est consacré cet essai, ainsi qu'à la façon dont il met la politique au défi. Car l'enjeu est crucial, en particulier pour la gauche: comment le camp qui fédérait et représentait des inégalités de classes relativement homogènes, peut-il parvenir à représenter ces inégalités singulières ? Comment reconstruire de la solidarité ? Sans prétendre répondre à la question, François Dubet démontre que seul un travail sociologique peut permettre de comprendre la société actuelle et ses défis.
Résumé
Apporter une réponse concrète aux besoins des autres, telle est, aujourd'hui, la définition du care, ce concept qui ne relève pas, comme on l'a longtemps cru, du seul souci des autres ni d'une préoccupation spécifiquement féminine, mais d'une question politique cruciale recoupant l'expérience quotidienne de la plupart d'entre nous. Première synthèse sur cette notion d'une très grande ampleur après les travaux fondateurs de Carol Gilligan dans les années 1980 puis de Joan Tronto dans les années 1990, ce livre concerne aussi bien le domaine du travail que ceux du genre, de l'éthique et de la santé.
Résumé
Le ressentiment, personnel et collectif, est analysé en croisant philosophie, psychanalyse et politique. La première partie aborde la clinique individuelle du ressentiment, s'inscrivant dans une historiographie des philosophes psychanalystes ou des psychiatres rompus à la phénoménologie. La seconde renvoie aux processus collectifs du ressentiment et à la dimension politique du soin. ­Electre 2020
Résumé
Depuis les années 1990, de nouvelles sciences suscitent l'engouement pour expliquer les comportement humains. Les neurosciences cognitives visent à faire de l'exploration du cerveau le moyen de traiter les pathologies mentales et divers problèmes sociaux et éducatifs. L'auteur montre comment le succès de ces sciences sert de chambre d'écho aux idéaux d'autonomie contemporains. ­Electre 2018

O. Jacob, 2018

Résumé
Dans le monde occidental depuis le XVIe siècle, s'est imposée une conception de l'identité, distinguant nettement l'identité sociale et l'identité personnelle. Le modèle est présent dès Les Essais de Montaigne : « Il faut jouer dûment notre rôle mais comme rôle d'un personnage emprunté. Du masque et de l'apparence, il n'en faut pas faire l'essence réelle. »Ce modèle pose un problème à la sociologie qui, classiquement, se centre surtout les rôles et les appartenances. Or pour François de Singly, l'identité personnelle, la conscience que les individus ont de leur condition sociale, sont constitutives aussi de chacun.Double Je analyse l'injonction sociale du « Deviens toi-même » et montre comment ces deux identités ne sont pas séparées si fortement. L'identité personnelle se nourrit de l'identité sociale ; l'identité sociale se construit en relation constante avec les avis émis par l'identité personnelle.Chacun est bien un double Je.« Les matériaux de la démonstration sont surprenants par leur variété : enquêtes et entretiens, romans, films, peintures, tous mis en dialogue avec les recherches des sciences sociales. Dans Double Je, un portrait du sociologue de Singly émerge, avec ses passions, ses causes à défendre, sa curiosité, son atelier de lecture et de culture. Mais surtout un plaidoyer pour une conception non réductrice de l'individu- sujet. »Pierre-Michel MENGER, professeur au Collège de France.

Armand Colin, 2017