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Résumé
C’est un tabou qui a la vie dure. En France, une femme sur cinq est victime de harcèlement sexuel au travail. Comment réagir ? Comment prévenir ? Ce documentaire donne la parole aux victimes et fait le point sur la loi. Où s’arrête la séduction ? Où commence le harcèlement ? Trois Français sur quatre ont du mal à faire la différence. Une certaine tradition gauloise a longtemps traité la question par l’humour ou le mépris.

CAPA Presse, 2017

Résumé
"Boloss". "Sale pute". "Connard". "T’es qu’une merde". "Grosse vache". "PD". "Trisomique". "Tu pues". "Salope". "T’as pas d’ami". "Dégage". "Tu sers à rien". "Va te suicider"… Des insultes, mais aussi les humiliations, les brimades, les mises à l’écart, les rumeurs, les crachats et les coups... Une violence physique et/ou morale, infligée de façon répétée, sur une longue période, par un ou plusieurs élèves. Avec en prime, les réseaux sociaux comme caisse de résonance. C’est ça le harcèlement scolaire… Un phénomène longtemps dénié en France, où la première campagne nationale de sensibilisation n’a vu le jour qu’en 2011 alors que certains pays anglo-saxons et scandinaves le combattent depuis près de vingt ou trente ans. Un phénomène méconnu ou banalisé dans notre pays, où pourtant 10% des élèves s’en disent officiellement victimes. Soit un million deux cent mille enfants et adolescents.

CAPA Presse, 2014

Résumé

Obèse depuis l’adolescence, l’auteure Gabrielle Deydier revient sur son histoire et s’élève contre la grossophobie à l’œuvre dans notre société. Une ode à l’acceptation de soi, contre la tyrannie des normes. 

 

"J’ai tendance à dire que je mesure une Kylie Minogue et que j’en pèse trois." Du haut de son 1,54 mètre pour 125 kilos, Gabrielle Deydier, 39 ans, vit depuis son adolescence dans un corps que la société réprouve. Quelques kilos en trop l’amènent à 16 ans à consulter un médecin. Il lui diagnostique, à tort, une maladie hormonale et lui prescrit un traitement assorti d’une diète drastique. Son poids triple, charriant avec lui son lot de moqueries. À l’âge adulte, les discours moralisateurs s’ajoutent aux brimades. Mais après des années passées à se cacher, Gabrielle décide d’assumer son corps différent. En 2017, elle s’attaque à la grossophobie, la stigmatisation des personnes obèses ou en surpoids, et publie On ne naît pas grosse (Éd. Goutte d’or), un vibrant réquisitoire contre l’invisibilisation des gros dans une société où rien n’est pensé pour eux. 

Violence normative 
Aujourd’hui, la joviale Parisienne, native du Gard, s’essaie au roman d’anticipation : l’histoire d’un monde hygiéniste où être gros deviendrait un délit. Émaillé de séquences dystopiques plus vraies que nature, ce documentaire la suit dans son quotidien entre les virées au bar littéraire du coin, les sessions piscine longtemps remises à plus tard par peur du regard des autres ou le retour dans son ancien lycée d’Uzès, lieu de ses premières souffrances. Gabrielle Deydier revient face caméra sur son parcours mais explore aussi auprès de différents témoins (spécialistes, personnes obèses) les conséquences plus larges de la grossophobie, telles que les inégalités salariales ou la violence normative induite par la chirurgie bariatrique. "Un jour, on n’assumera plus de couper des estomacs pour faire maigrir des gens", s’indigne-t-elle. Alors que 10 millions de Français souffrent d’obésité, ce film coup de poing bouscule les clichés et s’interroge sur le traitement réservé à ceux qu’on juge en dehors de la "norme".